Fin de journée
Chaussures retirées
Esprit délesté
De toutes activités obligées
Liberté retrouvée
Quoi de plus intriguant qu’une porte ou une fenêtre fermée? Ceci est propice à faire travailler notre imagination.
Il y a quelques jours j’ai pris en photo cette fenêtre qui présente sur son rebord une paire de godillots terreux et un cendrier. Cette fenêtre n’est ni fermée ni ouverte avec un léger espace qui nous invite à l’intérieur. J’essaie d’imaginer ce qu’il s’y passe. L’entrouverture légère me semble un présage très positif beaucoup plus que si la fenêtre était complètement fermée. L’intimité est préservée mais pas repliée sur elle-même.
Quand je regarde cette photo, je ressens un sentiment de bien-être, de sérénité comme je voudrais que ce soit toujours le cas lorsque je rentre chez moi.
Longtemps j’ai cru que je détestais la routine, le quotidien. Maintenant je n’en suis plus trop sûre…
J’aime me retrouver chez moi avec mes habitudes, bonnes ou mauvaises, mes repères. Mon “chez moi” , mon cocon me rassure, me calme.
J’aime les fins de journée quand je rentre du travail et me retrouve dans mon foyer apaisant. J’ai été seule avec moi-même tout le temps du trajet et retrouver quelqu’un chez moi est difficile. C’est parfois même violent pour mon esprit. J’ai besoin d’un temps d’adaptation plus ou moins long et peux m’énerver (sans trop savoir pourquoi) si on ne me laisse pas ce temps ou si plutôt JE ne me laisse pas ce temps. Mes proches en ont souvent fait les frais et j’en suis désolée pour eux.
J’ai toujours du mal avec les transitions. Passer du travail à la maison, de l’actif à l’inactif, de seule à deux, de deux à seule, partir en vacances, retour de vacances.
Et pourtant j’adore voyager et être en bonne compagnie.
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