EN FÉVRIER DERNIER JE SUIS ALLÉE AUX PUCES de Saint-Ouen avec ma fille. En bonne ado, elle est souvent réticente aux visites parisiennes que je peux lui proposer. J’ai tenté ce lieu…
Après m’être renseignée, j’avais vu que les puces étaient ouvertes uniquement le week-end et le lundi. Étant donné que c’était les vacances et que nous étions occupées le week-end, nous y sommes allées le lundi. Le temps était pluvieux. Beaucoup de boutiques étaient fermées. Mais point positif il n’y avait presque personne. C’était très agréable de déambuler dans les différentes artères de ce marché, de voir des objets qui auraient pu appartenir à mes grands-parents.
Je pensais surtout à Madeleine et Marie-Louise. Mes deux grand-mères si différentes mais si semblables dans l’amour qu’elles me portaient. Elles se complétaient, avec une vision optimiste de la vie pour l’une et pessimiste pour l’autre. C’était sans doute lié à leur parcours de vie.
Je n’ai connu qu’un de mes grands-pères qui est mort lorsque j’avais 9-10 ans. Je me rappelle qu’il m’avait donné au Noël de mes 8 ans un très bel ouvrage d’histoire qu’il avait reçu de sa famille au même âge. Il me l’a dédicacé en mentionnant le fait que j’aimais déjà l’histoire. Je ne sais pas comment il l’avait remarqué. Mais il se trouve que je travaille dans le domaine de l’histoire.
Les seuls objets de valeur que je possède sont des choses qui ont appartenu à mes grands-parents. Ils me sont chers car ils me renvoient à eux. Et j’espère pouvoir les transmettre à ma fille. Je ne me verrai pas acheter une “vieillerie” qui ait appartenu à quelqu’un que je n’ai pas connu. Cela n’aurait pas de sens pour moi.
Dévouvrez toutes les photos que j’ai prises lors de cette visite dans ma galerie.
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